Un nouvel ampli vient de rejoindre la tribu, trouvant sa place auprès d’un Blackstar HT20, d’un Matrix GT1000FX et un Acus One Forstrings.

Une fois de plus Blackstar sait surprendre et apporte de la qualité à un ampli qui aurait pu n’être qu’un simple gadget.

UN MINI AMP OUI, MAIS POURQUOI ?

Tout simplement car je me déplace beaucoup et que je voulais un peu de confort pour travailler la guitare.
J’utilisais juste qu’à présent JamUp sur l’Ipad, avec un casque mais il faut bien l’avouer, c’est chouette de brancher sa guitare sur un véritable ampli même s’il est petit.

Le Blackstar Fly 3 sera donc un compagnon de voyage idéal grâce à sa taille ridicule (170 mm x 126 mm x 102 mm) et son poids tout aussi petit, puisqu’il ne pèse que 900 grammes.

Je l’utilise beaucoup lorsque je ne suis pas chez moi, et je l’emmène en répétition aussi de temps à autre.

Bien sûr, pour mon Power trio Fusion il ne fait pas le poids et n’est d’ailleurs pas prévu à cet effet, mais pour répéter au sein d’un duo de guitare Jazz, il est parfait. (Amis parisiens, si vous en avez marre de galérer en métro avec un Roland Cube, jetez un œil à ce petit Blackstar).

TOUT CE QUI EST PETIT EST GENTIL…SAUF LUI

Malgré les critiques positives que j’avais lues au sujet du Blackstar Fly 3, j’avais quand même des doutes et je voulais me faire ma propre opinion.

Quand le carton et arrivé et que je me suis retrouvée avec dans les mains le packaging de l’ampli qui fait la moitié d’une boîte à chaussures je n’ai pas pris le petit très au sérieux.

D’ailleurs je ne l’ai même pas essayé le jour même, j’ai attendu une paire de jours et puis finalement j’ai branché ma guitare dessus.

Et là…J’ai fait le serment de ne plus me moquer des petits.

Déjà je me suis aperçue qu’avec seulement 3 watts tu pouvais quand même embêter les gens qui vivent avec toi.
Ensuite je me suis rendue compte que 3 watts quand c’est Blackstar qui s’en occupe, ça permet déjà de faire de jolies choses.

En terme de réglages, le Blackstar Fly 3 offre quatre potards, GAIN VOLUME, EQ et DELAY et deux petits boutons ronds qui s’enclenchent en plus du ON/OFF. Le premier servira à activer le gain, le deuxième à activer le delay.

Pour ceux qui ne sont pas des habitués de la marque Blackstar, il est à noter que l’EQ, appelée aussi ISF (Infinite Shape Feature) est un des points forts de leur amplis.

Tourné complètement à gauche, ce bouton génèrera  un son typé US, brillant et défini, alors que si on le tourne à droite, il délivrera un son plus British.

ET ALORS C’EST BIEN ?

C’est plutôt pas mal oui, on arrive vraiment à trouver de belles sonorités et l’identité Blackstar est fidèlement restituée.

En clair comme en saturé, l’ampli fait bien le job et on en oublie vite sa taille et son prix minuscule (aux alentours de 60 euros).

Le delay est un petit plus qui donnera de l’épaisseur aux sons lead et qui étoffera les sons clean également. Pour ces derniers on aurait préféré une reverb mais on ne peut pas trop se plaindre quand même.

Y’A BIEN UN DEFAUT QUELQUE PART ?

Le bémol pour moi c’est l’alimentation à piles (en plus il en faut 6 !)

Blackstar propose une alimentation qui s’achète à part (16,90 euros chez Thomann – ref PSU-1 mais vous pouvez le trouver ailleurs) et qui peut être un bon compromis si vous l’utilisez surtout à la maison.

En utilisation totalement nomade par contre, il va falloir penser à se faire des amis chez Duracell !

AUTRE CHOSE A DECLARER ?

Oui, une entrée auxiliaire, pratique pour brancher un téléphone ou un lecteur mp3 et travailler sur des Backing Tracks.

Il y a aussi une sortie Emulated Output qui permet de brancher l’ampli dans une carte son et de s’enregistrer. Cette même sortie permet aussi de brancher un casque pour rester en bons termes avec la famille, ou d’y relier un mini extension cabinet (un petit baffle Blackstar supplémentaire)

Que du bon pour ce petit Blackstar Mini Fly 3, une ergonomie exceptionnelle pour un travelling amp et un son tout aussi bon.